🔍 Les tensions sur le marché du travail n’ont jamais été aussi fortes depuis dix ans. Les recruteurs peinent à embaucher dans la majorité des secteurs et plus particulièrement dans "le bâtiment, l’industrie, l’informatique et des télécommunications, ainsi que chez les infirmiers", selon une étude de la Dares - ministère du Travail et de Pôle emploi. 👉 Sur les 30 métiers les plus en tension, les trois quarts sont liés au BTP et à l’industrie. Il s’agit pour l’essentiel d’emplois d’ouvriers qualifiés et de techniciens, même si les ingénieurs et les cadres techniques manquent également. 👉 Tous secteurs confondus, les employeurs rencontrent des pénuries de main d'œuvre pour sept métiers sur dix. Dans l’informatique et les télécommunications, le manque de formation accentue les difficultés d’embauche. Enfin, dans la santé, "les conditions de travail contraignantes" n’attirent pas les candidats. 🎙 Qu’en pensez-vous? Réagissez en commentaire. ✍️ Pierre Le Baud
Cindy FEIX
1 ans
Dans ma mémoire, le BTP, l'industrie et l'IT ont tjs été des secteurs en tension...aujourd'hui s'ajoutent le médico-social, la paie, la comptabilité... Si les employeurs/recruteurs ne cherchaient pas le mouton à 5 pattes "immédiatement opérationnel" et si le salaire était en adéquation avec le diplôme et l'expérience demandés, le problème serait peut-être moins aigu. Et parfois, il suffit de former un peu un candidat motivé... mais qui n'a pas le "profil parfait". N'oublions pas que le coût de l'immobilier (location ou achat) joue sur la mobilité (la Vendée est très chère et l'immobilier est rare, or y'a beaucoup d'industries agroalimentaires). Enfin, le SMIC a augmenté de près 100€ bruts, mais les offres d'emplois qui affichaient il y a un an 1800€ sont tjs affichées à 1800€ donc il y a un problème...
Sylvain RIEU
1 ans
Mais ils ne trouvent vraiment personne ou bien ils ont mis KO 30 CV reçus de candidats "non-parfaits" ? Ce n'est pas du tout la même chose. Des gens pour travailler il y en a, il suffit de traverser la rue.
Corinne Claverie
1 ans
En meme temps vu le comportement certaines entreprises par rapport aux jeunes on a envie de dire bien fait pour vous. Je parle par expérience c'est arrivé à mon fils dans l'industrie.
julio da fonseca
1 ans
Nous sommes dans une période profonde de changement et de prise de conscience. Une prise de conscience que les entreprises doivent également engagées, avec en premier une réévaluation des salaires et un partage de la valeur ajoutée plus juste. L’attractivité des métiers du bâtiment ne doit pas s’arrêter qu’aux salaires, mais également à une reconnaissance de nos métiers plus poussés. Une reconnaissance au niveau de la pénibilité en tenant compte de la réalité du terrain, des garanties de reconversions plus simples et plus accessibles en définissant un âge butoir pour accéder à cette transition. Le constat est qu’à l’heure actuelle un salarié sur trois, âgé entre 50 et 60 ans, sors des effectifs de l’entreprise en inaptitude professionnelle ou non professionnelle. Très peu sont ceux qui peuvent dire profiter d’une retraite confortable et surtout en bonne santé. Je parle pour le secteur du bâtiment, mais le constat semble être généralisé au secteur tertiaire.
J. B.
1 ans
Les employeurs doivent arrêter de faire les étonnés et accepter de payer plus 💶 💶 💶 . Et s'ils ne le veulent pas alors ils doivent fournir des contreparties. Quelques suggestions: meilleures conditions de travail, aide au logement (caution ou appartement loué par l'employeur), bonne mutuelle, transport en commun remboursé à 100%, ticket/carte restaurant... - Des bac+2 à 5 payés au SMIC??? - Des 40h+ payés au SMIC??? - Des métiers "pénibles" (psychologiquement et/ou physiquement) payés au SMIC??? Aujourd'hui avec un SMIC il est quasi impossible de trouver un logement décent: être obligé d'être en colloc ou dans un 10m2 quand on est adulte n'est pas vivre mais survivre!🏠. Après on me dira "oui mais les cotisations sociales!". Et là je me dis: beaucoup de cadeaux ont été faits aux entreprises sous couvert d'engagement à recruter sans que cela ne change rien (à part plus de billets dans leurs poches). Donc aucun changement pour eux, qu'ils sortent les chéquiers. Par contre on peut faire exception pour les petites entreprises afin qu'ils cotisent moins et puissent payer plus. En plus ils savent qu'un employé heureux est un employé plus productif... encore une raison d'augmenter les salaires. Je dis ça, je dis rien.
Brisson Franck
1 ans
C’est le résultat de 30 ans d’orientation des élèves dans le tertiaire, les loisirs, la culture générale….. on a ce défi des départs massifs à la retraite, des chantiers à honorer, des projets d’industries dans notre pays mais on n’a plus assez de personnes qualifiées dans le savoir faire et la technique. C’est un constat. L’autre problème c’est que les jeunes ne sont pas attirés par ces métiers pourtant stratégiques et vitaux pour notre société. Les entreprises font appel aux ouvriers de l’est de l’Europe mais cette solution a ces limites. C’est un peu comme la crise du Doliprane fabriquée à l’étranger, le jour où le pays exportateur a des problèmes, on est touché aussi. On rajoute logement, salaire et conditions de travail pourtant en progrès.
jean pierre suc
1 ans
Plusieurs points sont à prendre en compte. La loi de l'offre et la demande est mise en avant pour la vente de bien et de service mais moins quand on parle des salaires et des emplois. Second point on compare souvent aux autres (pays) en matière de protection sociales d'indemnités chômage, Mais là non pourtant si on regarde en Espagne aux USA et dans pas d'autres pays ou les indemnités chômages sont plus faibles les entreprises rencontrent les mêmes problèmes. Si on "disséquait" un minimum les offres on verrait très vite que les affirmations sont en "trompe l’œil" par exemple un salaire de 2000€ dans la restauration est moins attractif si on rajoute que c'est pour 45 heures semaines. La définition précise du poste le profil recherché, le turn-over du personnel, mais aussi la propension des entreprises à ne pas répondre aux CV reçus font partie des multiples raisons qui freinent la rencontre entre employeurs et éventuels employés. Aujourd'hui la philosophie a changé ce n'est plus l'employeur qui donne du travail mais le salarié qui donne de son temps à l'entreprise dans les deux cas contre rémunération (reste à définir le niveau de rémunération et l'engagement réciproque des deux parties).
Nicolas Martheli
1 ans
Le déficit d’attractivité de certains secteurs alliée au phénomène de Grande Démission...aucune entreprise n'est épargné par les tensions en matière de recrutement. Néanmoins, une partie de la solution apparaît comme une évidence, la population des seniors. En effet : - Leur taux d’emploi est inférieur à 60% (55-64 ans). - Il existe une myriade d’aides et dispositifs (contrats de génération, cdd seniors, CDI inclusion, contrats de professionnalisation…) pour favoriser leur embauche. - Ils ont de l’expertise à revendre, sont opérationnels et autonome et aspire à une plus grande stabilité. Non seulement, les seniors constituent un gisement important de compétences…et en 2030, près d'un 1 actif sur 4 sera considéré comme senior....et j'en serai 😅
Adaptabilités
1 ansJ’ai 59 ans, je suis disponible et dynamique pouvant encore travailler quelques années à plein régime…mais malheureusement je n’intéresse plus les recruteurs. Malgré la soit disant pénurie de main d’œuvre les patrons et les recruteurs devraient se rendre à l’évidence, embaucher des seniors et vous aurez de l’expérience à votre actif et si vous estimez que 3 à 4 ans avant la retraite c’est trop peu pour un patron parlez lui de son turn-over et vous verrez que 3 à 4 ans de stabilité c’est pas si mal.