🔍 Et si les femmes amorçaient le phénomène de la "grande reconversion"? C’est ce qui ressort d’une étude menée par le cabinet Garance&Moi et le GROUPE IFOP dans laquelle 57% des femmes affirment "rêver parfois de changer de métier, de secteur ou de statut professionnel". Par ailleurs, seule une femme sur quatre se dit pleinement satisfaite de sa situation professionnelle. 👉 La principale raison de cette envie de reconversion? La frustration et l’ennui au travail. C’est le cas pour 64% des interrogées. Suivie de près par la souffrance au travail qui touche 50% des femmes. 👉 Dans le détail, 33% des femmes font face à un épuisement professionnel, 28% ont le sentiment de ne pas exploiter à fond leur potentiel et leurs compétences, et 17% se sentent bridées dans leur activité en raison de la hiérarchie. 👉 Pour autant, 45% des femmes hésitent à tout quitter par peur des conséquences de leur choix sur l’avenir. Les contraintes financières et temporelles freinent notamment 42% d’entre elles dans leur envie de changement. 🎙 Et vous, quels sont les facteurs qui pourraient vous mener à entreprendre une reconversion professionnelle? Réagissez en commentaire. ✍️ Pierre Le Baud
Carole SICAUD
1 ans
La souffrance au travail , je l’ai vécue. Difficile de mettre un terme à son poste dans une entreprise où certains avantages: congés, CE, salaire correct sont confortables. Mais la santé mentale et physique se dégradent de mois en mois; on prend conscience qu’elle est prioritaire et on dit “ stop” . Aujourd’hui je me sens “soulagée et libérée “ d’un poids énorme et prête à repartir sur un nouvel avenir professionnel. Ç’est une décision difficile à prendre et pas toujours réalisable selon sa situation financière et/ou personnelle et je comprends les femmes qui ne peuvent faire comme moi mais je les encourage malgré tout à “ sauter le pas” dès qu’elles en ont la possibilité. La santé est primordiale
Emmanuelle Villaneau
1 ans
Tous ces articles qui parlent de reconversion, et tous les reportages sur les gens au travail d’une façon générale (si ça parle des femmes c’est encore plus tendance) sont écrits par des journalistes qui ont l’air d’imaginer que la France est faite de salariés malheureux qui vont chercher le bonheur en allant se mettre à leur compte… La grande reconversion pour ce que j’en vois, ce sont d’abord des gens qui ont longtemps eu une somme fixe et prévisible versée tous les mois sur leur compte, et souvent des gens qui trouvent un moyen de partir de leur entreprise avec un petit pactole, puis s’inscrire un temps au chômage pour ensuite enfin démarrer leur projet. Femme ou pas femme d’ailleurs, on est heureusement tous logés à la même enseigne… Les petits patrons, dont on ne parle jamais, qui sont smicards pour une quantité écrasante de leurs effectifs, voient ainsi partir du personnel qu’ils ont souvent formé, à coup de congés maladie pour raison professionnelle, restant impuissants et désorganisés face à la pénurie de main d’œuvre. Je précise à ce stade que je travaille exclusivement avec des artisans, des entreprises de max 10 salariés parfois un peu plus… La reconversion c’est une passade, quand nous serons tous PME on en reparle!
Grégory Stadnicki
1 ans
Je ne suis pas certain que cette stat permette de développer une pensée plus complète et construite sur le sujet. 100% des français sont frustrés de ne pas gagner au loto 100% des employés aimeraient probablement plus d'argent à la fin du mois. Une grande partie d'entre nous regardons ce que nous n'avons pas avec envie et parfois frustration. Une fois que l'on a dit ça, que se passe-t-il concrètement ? Rien. Que les gens ne soient pas épanouis au boulot, au regard de la quantité de boulots purement alimentaires au sein de nos sociétés, ça ne me choque pas particulièrement. Maintenant, je vous souhaite bon courage pour rendre ces boulots alimentaires sans trop d'espoir de promotion funs et attrayants au point que les gens ne souhaitent pas les quitter.
jean-louis MOULIN
1 ans
A la lecture de ce texte, cela demande une prise de conscience de la part des pouvoirs publics, des entreprises privées, et de la société en général. Il nous faut repenser l'ensemble du travail, en privilégiant les conditions des travailleurs en tout premier, le salaire bien entendu en fonction des compétences. Mais surtout arrêter de vouloir rentabiliser à très court terme, et vouloir faire uniquement de l'argent qui ne concerne qu'une poignée de personnes, aux détriment de la majorité des employés qui eux doivent toujours travailler plus, pour peu gagner au final.
Nathalie NEUILLY
1 ans
LinkedIn Actualités il aurait été pertinent de faire la même étude auprès des hommes. Beaucoup de femmes ont poursuivi leurs engagements, mis leurs vies en danger pour aider l'ensemble de la population pendant la CRISE SANITAIRE. La MAJORITÉ des personnes des services du CARE (hôpitaux, EHPAD, crèches...), de l'entretien, de l'éducation, de la distribution... sont des FEMMES. Ce nombre important de femmes en reconversion traduit peut-être un ras le bol GÉNÉRAL du fait de la DIFFICULTÉ et du manque de RECONNAISSANCE de l'importance de ces métiers encore trop mal payés... Les conséquences de la crise sanitaire sont de plus en plus visibles dans le monde du travail !
Laetitia Eyquem
1 ans
Pour accompagner des personnes en bilan de compétences, je me rends compte que bon nombre d'entre elles sont confrontées à leurs peurs, leurs croyances, leur éducation, leurs barrières limitantes. La génération Z surtout et celle d'avant ont été formatées avec la peur du chômage, le Saint-Graal CDI et la reconnaissance éternelle à l'entreprise et au patron qui leur a offert cette chance. L'objectif est d'enlever tous ces filtres afin de permettre à la personne de voir les choses autrement pour ouvrir le champ des possibles. Allez travailler sur le sens, les valeurs, les besoins et les compétences pour trouver sa juste place.
Pascal Masselis
1 ans
Bonjour le sondage : 1004 femmes interrogées, 366 concernées par la question, et 164 sur le total précisant qu'elles ont peur de l'avenir, pour moi, ça reste "acceptable"... Toutes les femmes avec lesquelles j'échange professionnellement, me paraissent bien dans leurs baskets (escarpins,...), épanouies et plutôt executives pour celles que je connais alors que je travaille beaucoup avec des industriels. Elles savent poser des périmètres et peuvent le faire en douceur ou pas, mais, aucune ne m'a fait part d'un malaise professionnel, d'une envie "d'ailleurs" alors que, je suis très proche d'Elles et m'intéresse aussi à leur quotidien, qui je vous l'assure n'est pas si morne, ni désespéré. Je m'interroge toujours sur la finalité de ce type de sondage, qui est je pense orienté pour donner le change à une doxa ambiante, quelles questions posées et comment, méthodes statistiques employées, et, guideline pour une orientation voulue, ok, rien contre les sondages et les rédacteurs en chef, mais, de grâce, svp, évitez de galvauder les résultats avec des titres émotionnellement marketés! Merci, article et sondage intéressant toutefois. 😋
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